
SAKAMICHI NO APOLLON © 2008 Yuki KODAMA / Shogakukan Inc.
Ce n’est pas un manga pour se vider la tête avant un cours (rien que la couverture vous le dit tout de suite) mais ce n’est pas non plus le genre de manga qu’on va lire contrainte et forcée parce qu’il faut bien lire autre chose que de la guimauve (et que la bibliothécaire l’a recommandé dans sa sélection*). Kids on the slope, littéralement « les enfants sur la pente » (merci Google trad), se lit presque malgré soi. Je ne suis pas une fan de jazz (euh oui, parce que je ne vous ai pas dit mais cela parle de jazz, et non ce n’est pas un nouveau gros mot). Je ne suis pas fan de jazz, disais-je, mais au final je me suis retrouvée au 7ème volume sans même m’en rendre compte. Les personnages sont très attachants et l’histoire (terminée en 9 volumes, yes !!!) est très bien maîtrisée (d’accord je n’ai pas encore reçu le 9ème tome mais cela se sent).
Je vous accorde que le côté années 60 au Japon risque de perturber quelques jeunes lecteurs mais justement, c’est l’occasion « d’humer » un peu cette époque si particulière dans l’histoire de la musique et dans l’Histoire tout court.
Houlà, je sens que je vous ai perdus ! Du calme Rika, pouvez-vous me dire : on n’est pas en cours (oui et d’ailleurs vous ne devriez pas y aller ?)
Finissons la critique avant cette perfide tentative de « lisez, vous allez apprendre plein de choses sans même vous en apercevoir ».
En résumé : Santaro, Kaoru et Ritsuko forment le triangle amoureux (là vous n’allez pas me dire qu’on n’est pas en territoire connu), les personnages secondaires sont « top », je dirais même que j’aurais aimé les voir un peu plus en détails et l’histoire est vraiment extra.
Alors, que diriez-vous d’essayer le jazz cet hiver ?
*prix du meilleur seinen 2012 au Japon, tout de même.