A lire : Food wars

SHOKUGEKI NO SOMA © 2012 by Yuto Tsukuda, Shun Saeki / SHUEISHA Inc.

SHOKUGEKI NO SOMA © 2012 by Yuto Tsukuda, Shun Saeki / SHUEISHA Inc.

Food wars comme son nom l’indique a pris le parti de présenter la cuisine comme un champ de bataille. Un véritable pugilat dont l’enjeu doit être le plus dramatique possible. Le héros doit intégrer une école de cuisine haut de gamme (en fait l’Ecole avec un grand E, ou plutôt avec un grand tout puisque tout est outré, outrancier, que dis-je outrancier, enflé !)

Il réussit mais chaque pas dans cette école peut mener à l’exclusion et tout devient prétexte à des combats de cuisiniers où la défaite est inexcusable. Tout cela ferait très samouraï sans une petite particularité, qui fera, pour certains, le charme de ce titre et qui, pour d’autres (et j’en suis), les laissera perplexes devant les réactions des gouteurs et surtout des gouteuses.

Une fois cela écarté, il reste un dessin que j’aime beaucoup, des personnages secondaires qui prendront, j’espère, plus d’importance et un héros attachant tant il est tête de lard (facile, je sais mais irrésistible).

Faites-vous vous même votre idée sur le titre, il vous attend à Quartier libre et même dans l’expo 🙂

 

A voir : Princess princess

© by Deen / Kaze

© by Deen / Kaze

Ryo est tombé dans une drôle d’école. A première vue, c’est un banal lycée de garçons avec un internat. Mais les apparences sont trompeuses et lorsque Ryo s’étonne de rencontrer une fille dans l’enceinte de l’établissement, il ne fait qu’effleurer le problème. Car pour compenser le manque flagrant de filles, les élèves ont imaginé de cosplayer les plus beaux premières années en filles. J’emploie le terme cosplayer à dessein car il n’y en a pas d’autre : en gothic lolita, en infirmière, en pom pom girl, voire en mariée !

Vous avez dit bizarre ? A ce niveau là, on pourrait même dire franchement louche. Je vous suggère d’aller voir par vous-même et de vous armer d’une bonne dose de second degré !

Allez voir la bande annonce pour vous donner une idée !

A lire : Obaka-chan

OBAKACHAN KOI KATARIKI © 2008 by Zakuri Sato/SHUEISHA Inc.

OBAKACHAN KOI KATARIKI © 2008 by Zakuri Sato/SHUEISHA Inc.

Neiro, une jeune et jolie lycéenne arrive dans un nouvel établissement où elle ne connaît personne. Mais ce n’est pas vraiment un problème car cela signifie aussi que personne ne la connaît et lorsqu’on s’est fait une solide réputation de Yankee (comprendre délinquante à tendance folle furieuse et reine de la baston), ce n’est pas plus mal ! Neiro voudrait rompre avec ses mauvaises habitudes afin de « trouver l’amour ». Mais elle est vite rattrapée par son passé et atterrit dans la classe des K, enfin des cas. Seul le meilleur élève du lycée, qui est aussi le plus beau, semble ne pas avoir peur d’elle et la trouver attirante. Mais les apparences peuvent être trompeuses …

Apparemment on se demande pourquoi ce manga se retrouve dans cette sélection. Eh bien, outre le fait qu’il est plutôt drôle et qu’il a une VRAIE fin (fait suffisemment rare dans les mangas pour qu’on le mentionne), Obaka-chan raconte sur le mode humoristique les aventures d’une jeune fille pas du tout fragile qui tente sans grand succès de se fondre dans le moule de la femme japonaise idéale, éthérée et douce, pour trouver un amoureux. Mais le naturel revient rapidement au galop. L’héroïne est bien plus forte que les garçons dont elle tombe amoureuse et c’est elle qui vole au secours des princes en détresse ! De quoi tordre le cou à quelques clichés même si les éléments traditionnels du shojo restent bien présents.

A lire : Family compo

F.COMPO © 1996 by TSUKASA HOJO / NSP

F.COMPO © 1996 by TSUKASA HOJO / NSP

Alors qu’il s’apprête à entrer à l’université, Masahiko, déjà orphelin de mère, perd son père. Se croyant désormais seul et livré à lui-même, une partie inconnue de sa famille maternelle lui propose de venir vivre avec elle. Le jeune homme rencontre alors une famille modèle où il fait bon vivre. Pourtant Masahiko découvre rapidement que dans sa nouvelle maison il ne faut pas se fier aux apparences ! En effet Yukari, sa tante, était auparavant un homme, Sora, son oncle mangaka, est une ancienne femme : ils forment donc tous les deux un couple inversé. Et c’est sans compter sur Shion, leur fille, qui ne cesse de changer de genre au fil des ans !

Entre vie de famille, amours, secrets, yakuzas (mafieux japonais), et toujours avec humour, Tsukasa Hojo, l’auteur des célèbres City Hunter et Cats Eyes, nous entraîne dans une aventure où l’on ne risque pas de s’ennuyer une seule seconde !