A lire : Kiss of Rose princess

© Aya SHOUOTO 2009/KADOKAWA SHOTEN CO., LTD., Tokyo

© Aya SHOUOTO 2009/KADOKAWA SHOTEN CO., LTD., Tokyo

Elle s’appelle Anis Yamamoto et elle possède un collier qu’elle n’enlève jamais. Assez banal me direz-vous, seulement voilà Anis n’enlève vraiment JAMAIS ce collier car des choses étranges arrivent lorsque quelqu’un essaie de le lui ôter. Si bien que lorsqu’un jour une créature étrange parvient à le voler, elle est paniquée et elle a raison. Quand la plupart des gens perdent un bijou, ils sont énervés ou tristes, voire déprimés, Anis, elle, se retrouve « maîtresse » des quatre plus beaux mecs de son lycée. « Mecs », j’ai dit « mecs » ? Non vous faites erreur, dans les mangas d’Aya Shouoto, on ne parle pas de choses aussi triviales : Anis est la princesse de quatre magnifiques « roses » (si, si, véridique !), la rose rouge, la rose noire la rose blanche et la rose bleue. Mais cela ne s’arrête pas là car bien sûr ils vont se retrouver face à des ennemis qui ont pour nom, je vous le donne en mille : rose orange, rose grise et rose verte ! Que les fans de Bioman lèvent le doigt (force jaune, force rouge et force grise, non celui-là n’existait) !
Bon trêve de plaisanterie, une fois que les noms vous ont fait rire un bon coup, il n’en reste pas moins que les dessins sont bluffants et que l’histoire parvient quand-même à être très intéressante, voire surprenante. En plus Aya a le très bon goût de faire des mangas en suffisamment de tomes pour développer ses histoires sans faire dans le délayage pour vendre un tome de plus. Reste à savoir pourquoi ce titre est dans cette sélection. Tout d’abord à cause des personnages bishonen plus vrais que nature de l’auteure (mention spéciale à la rose bleue qui en plus se retrouve déguisée en fille lors d’un bal), ensuite parce que dans ce manga, les personnages masculins ne peuvent désobéir à Anis et se retrouvent asservis, ce qui est une assez intéressante inversion par rapport aux relations qu’ont souvent les filles et les garçons dans les shojos.

Et pour finir, parce que j’en avais envie, na !

A lire : L’infirmerie après les cours

© Setona Mizushiro 2005-2007 (AKITASHOTEN JAPAN)

© Setona Mizushiro 2005-2007 (AKITASHOTEN JAPAN)

Où sommes-nous réellement ? Qui sont les protagonistes de l’histoire ? Au début, nous sommes rassurés par une fausse normalité, qui va bientôt laisser place à un univers très déstabilisant où personne n’est ce qu’il semble être. A commencer par Mashiro. Il ou elle, Mashiro ne peut même pas répondre à cette question qui peut sembler si simple pour la plupart d’entre nous car Mashiro est les deux ! Il veut être traité comme tous les garçons de son âge et tomber amoureux (de Kuréha en l’occurrence). Seulement voilà, difficile d’assumer son identité mâle quand on a ses règles ! Encore plus quand un autre garçon tombe amoureux de Mashiro et tente de lui faire admettre sa féminité.

Tout cela pourrait paraître du marivaudage sans le talent de l’auteur qui nous entraîne dans le monde intérieur de Mashiro à travers les visites de notre héro(ïne) à l’infirmerie tous les jeudis soirs (d’où le titre). Plus que jamais, et à tous points de vue, les apparences sont trompeuses dans ce manga que je vous recommande. Il est en 10 tomes et il est génial. Setona Mizushiro maîtrise parfaitement l’avancement de son scénario, rien n’est gratuit ou laissé au hasard : un pur bonheur !

A voir : Le chevalier d’Eon

© by Shochiku Kinema Kenkyû-jo / Kaze

© by Shochiku Kinema Kenkyû-jo / Kaze

Cette série animée s’inspire du personnage historique Charles de Beaumont, dit le Chevalier d’Eon, diplomate et espion français du 18e siècle. D’Eon avait la particularité de se travestir, au point de passer la moitié de sa vie en homme et l’autre moitié en femme !

Mais l’Histoire de France à la sauce japonaise est toute autre ! Tout commence sous le règne de Louis XV, lorsque le cercueil de Lia de Beaumont, soeur du Chevalier d’Eon, est repêché dans la Seine. D’Eon, chevalier du roi et membre de sa police secrète, fou de chagrin, met alors tout en oeuvre pour découvrir son assassin. Dans sa quête il pourra compter sur l’aide de Robin, page de la reine et adepte du pistolet, de Teillagory, son ancien maître d’armes, et de Durand, brillant escrimeur ayant eu des sentiments pour Lia.

Très vite le fantastique vient se mêler de cette histoire. En effet, lorsqu’il combat, d’Eon est possédé par l’âme de sa soeur Lia ! C’est alors elle qui apparaît aux yeux des adversaires de son frère. Il faut ajouter à cela un vaste complot dirigé par des forces du mal qui transforment des corps de femmes en gargouilles (sortes de zombies). Alors qui complote contre le trône de France ? Lia retrouvera-t-elle la paix ? D’Eon partagera-t-il encore longtemps son corps avec l’âme de sa soeur ? Vous le saurez en regardant les 24 épisodes de ce très bon anime !

A lire : RG Veda

RG VEDA © CLAMP/SHINSHOKAN Co., Ltd.

RG VEDA © CLAMP/SHINSHOKAN Co., Ltd.


Taïshaku-ten, dieu de la foudre, remporte le combat contre Ashura-ô le dieu de la guerre. En anéantissant tout le clan Ashura il devient l’empereur du ciel. Mais trois cents ans plus tard une prophétie vient remettre sa victoire en cause. En effet, Yasha-ô, dieu guerrier protecteur du Nord, réveille le descendant d’Ashura-ô, un enfant asexué qui est appelé à le tuer selon la prophétie mais aussi à mener la rébellion contre l’empereur du ciel. Ensemble, Yasha-ô et Ashura vont tenter de rassembler les six étoiles qui causeront la perte de Taïshaku-ten…

Vous l’aurez compris ce manga regorge de combats, de légendes, de dieux, bref pas le temps de s’ennuyer !