A lire : Fool on the rock

Fool on the rock © Chihiro Tamaki / Shonen Gahosha

Fool on the rock © Chihiro Tamaki / Shonen Gahosha

Après avoir été viré de son groupe de rock par ses potes, Hoshino n’a plus touché à sa guitare. Lycéen blasé, il sèche les cours et erre dans les salles de jeux d’arcade. Mais encouragé par un camarade de classe, talentueux violoniste et légèrement Jiminy Cricket sur les bords, il décide de se remettre à la guitare. Un soir, lors d’un concert, il est transporté par la courte et violente apparition sur scène de Kenji Imai, rockeur trentenaire, connu comme la bête noire des Live House (salles de concert) à cause à sa tendance à mettre la pagaille. Imai et Hoshino vont alors monter un groupe, mais encore faut-il trouver un bassiste et un batteur, et surtout un Live house qui accepte de les faire jouer !Dans ce manga c’est la passion qui fait la musique (et non l’inverse !).

Les compos et la technique viennent après, c’est un peu le défaut qu’on pourrait lui reprocher (pas assez réaliste sur l’approche purement musicale). Il faut dire qu’ici ce sont les membres du groupe, leurs motivations et leurs relations qui sont mis en avant. Ils deviennent alors vite attachants avec leurs caractères, leurs passions, leurs doutes et leurs choix : persister au-delà du raisonnable, abandonner ou s’accomplir autrement. Il y a aussi pas mal d’humour (Imaï, imprévisible et allumé, qui braille à tout va, on en redemande ! ) Chihiro Tamaki nous sert un graphisme plutôt sympa, avec du caractère et du punch, lors des scènes de concert surtout. Finalement, ce manga sur la musique se révèle bien cool et décalé, on le lit et on se dit « allez, j’monte un groupe ! » (ouais,  bon, finalement savoir jouer d’un instrument c’est quand même à prendre en compte…) Et on ne peut pas s’empêcher de comparer bêtement à Beck (incomparable et indispensable par ailleurs, Beck) ; alors on laissera Imai répliquer par un : « Me fais pas de l’ombre !!! ».

A lire : Woodstock

WOODSTOCK © Yukai ASADA 2008 / Shinchosha Publishing Co.

WOODSTOCK © Yukai ASADA 2008 / Shinchosha Publishing Co.

En voilà un qui annonce la couleur ! Ici c’est pas pour les fillettes, c’est du rock ! L’auteur au passage nous instruit sur l’histoire du rock mondial (Japon compris). Pas d’idole, ni de mélodie sucrée pour Gaku et son groupe Charlie. Dans ce manga on se dessape sur scène, on explose les amplis et lorsqu’on dit des grossièretés, il n’y a pas d’astérisque pour faire passer la pilule. C’est du brut de décoffrage et finalement c’est très … rafraîchissant. On en apprend aussi un peu plus sur la façon de jouer de la basse, de la guitare, etc. et aussi sur les aléas d’un groupe de rock. Au final, sous couvert de manga où l’on se « défoule », voici une série faite très intelligemment. Oups, si je dis cela vous allez fuir : encore de l’éducatif, au secours !!! Eh ben non ! Même pas ! « Vivre vite, mourir jeune … » (je vous laisse chercher sur Google la suite de cette phrase de James Dean), on ne le souhaite pas au manga en question qui est pour l’instant passionnant (en cours avec 16 tomes au Japon, ça m’étonnerait quand-même) .

Toute la rock attitude y est et tous ses excès aussi bien sûr, alors vous attendez quoi ?

Rock and roooooollllllll !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

A lire : Crash !

CRASH! © 2007 by Yuka Fujiwara/ SHUEISHA Inc.

CRASH! © 2007 by Yuka Fujiwara/ SHUEISHA Inc.

16 tomes pour une histoire d’idols, on pourrait penser que c’est du délayage et bien au final, non.
Hana Shiraboshi est la fille de la présidente de l’agence d’Idols la plus en vue du Japon. L’agence fête ses 10 ans et il faut marquer le coup en présentant les débuts de la nouvelle star des adolescentes. Encore faut-il la trouver. Pour cela, le meilleur des « limiers », c’est Hana. Elle repère d’un seul coup de nez les stars en puissance, et ce, de manière infaillible.
Euh, retour sur image s’il vous plaît.
Elle repère d’un seul coup de nez …, oui, oui, ce n’est pas une coquille et votre servante ne carbure qu’à la grenadine : Hana utilise son nez et même pas en reniflant ; non, trop banal ! Lorsqu’Hana regarde un jeune homme qui peut devenir une vedette, mademoiselle se met à saigner du nez ???!!! OK cela fait « un peu beaucoup » de points mais tout de même, ça les vaut, non ?
(Revenons sur ce point de culture asiatique : en Asie, lorsque quelqu’un se sent violemment attiré par une autre personne, il est censé saigner du nez, fin de la parenthèse)

Eh bien Hana se retrouve dans la même journée à saigner du nez devant 5 garçons, tous avec un look bien différent mais tous remarquablement séduisants, bien sûr. Reste plus qu’à en faire le boy’s band de la décennie, or, cela n’est pas gagné !

C’est frais, drôle et assez prenant, alors pourquoi en demander plus ?