Attention, pour les allergiques aux révélations (spoilers comme disent les jeunes), je me suis un peu lâchée dans cette critique.
C’est l’histoire très, très gaie d’un jeune garçon orphelin de mère qui va à 8 ans contracter une mauvaise fièvre qui le laissera aveugle, va ensuite apprendre à jouer du shamisen, perdre son père à moins de 15 ans et se retrouver à devoir jouer pour survivre. Jusque là on peut dire que c’est un vrai conte de fées, non ? La suite est encore mieux,mais je ne dévoilerai pas tout, à part le séjour dans un monastère aux conditions « d’entraînement » et de méditation épouvantables : Full metal jacket à côté, c’est peanuts !
Bien tout cela pour dire quoi ? C’est l’époque où le pays du soleil levant s’ouvre au reste du monde. La société féodale est encore là mais s’effondre de toutes parts.Les conditions de vie au Japon à la fin du XIXème siècle, c’est quelque chose ! Le film est à voir rien que pour cela. Je n’ai pas trouvé le dessin transcendant mais de très bonne facture cependant et puis l’intérêt est ailleurs : comprendre ce que signifie jouer du shamisen, essayer de saisir cette musique si particulière et puis … Ben c’est déjà pas si mal, non ?