A lire : Astro Boy – La légende du chevalier Azur

AOKISHI TETSUWAN ATOM © 2009 by Akira Himekawa / TEZUKA PRODUCTIONS

AOKISHI TETSUWAN ATOM © 2009 by Akira Himekawa / TEZUKA PRODUCTIONS

Créé pour fêter les 50 ans d’Astro, ce manga est un hommage à Osamu Tezuka et à ses personnages.

Outre le jeune Astro (le nom n’a pas été traduit, il reprend donc son nom japonais, Atom), le manga reprend un personnage peu vu dans l’univers d’Astro boy, celui du Chevalier Azur, robot vêtu d’une armure bleue qui se bat contre les humains pour que les robots deviennent indépendants et fondent leur propre ville : Robotania.

« Dans le futur, la robotique va considérablement aider les humains à se défaire des tâches les plus fastidieuses. Mais plus la technologie évolue, et plus les robots prennent eux-mêmes conscience de leur condition. Il ne faut alors qu’un pas pour qu’ils se révoltent contre leurs créateurs. Ce pas est franchi quand les humains, effrayé par cette prise de conscience des machines, décident d’anéantir les robots trop intelligents et proches des humains. Une guerre éclate alors. Mais au milieu, il y a Tobio, un jeune garçon qui est dépité par la situation… Jusqu’au jour où il découvre qu’il est lui-même un robot… »

Et toujours les mêmes interrogations : qu’est-ce que c’est être « humain » ? Les robots peuvent-ils ressentir nos sentiments ?

A Lire : Osamu Tezuka – Biographie

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© by TEZUKA Osamu / Tezuka production

Et non ! c’est pas un manga !

Voici la biographie officielle d’Osamu TEZUKA, l’homme considéré comme le premier dessinateur de manga ou MANGAKA. Il est aussi surnommé le Roi du Manga ou le Dieu du manga (y’en a tellement au Japon, alors un de plus ou un de moins…)

En quatre tomes, Osamu TEZUKA et son équipe de Mushi Production, le studio qu’il a fondé en 1961, nous relate sa vie, de sa naissance en 1928 jusqu’à sa mort arrivée trop tôt en 1989. Cela nous montre sa vie, mais aussi son œuvre : plusieurs milliers de pages de manga et une forte empreinte sur le monde de l’animation.

Il a initié le manga moderne en créant notamment les premières très longues séries qui étalent l’histoire sur des milliers de pages…

Ces livres nous montrent la vie d’un artiste qui a travaillé sans relâche pour sa passion, on pourrait même dire pour son art car, quoi que certains en disent, le manga, comme tous les romans graphiques, est un art, un art du récit et de la philosophie des textes, un art du dessin et de techniques sans cesse renouvelé, un art de l’émotion et du rêve…

OK, je m’égare, mais voici une biographie qui se lit, comme un manga 🙂 !

A lire : Pluto

PLUTO © by Naoki URASAWA / Studio Nuts, Osamu TEZUKA, Takashi NAGASAKI, Tezuka Productions

PLUTO © by Naoki URASAWA / Studio Nuts, Osamu TEZUKA, Takashi NAGASAKI, Tezuka Productions

Anoki URASAWA a grandi avec, pour héros Astro, le petit robot. C’est fort de son talent et de ses succès précédents comme Monsters ou 20th Century Boys qu’il approche Makoto TEZUKA, réalisateur et protecteur de l’œuvre de son père Osamu Tezuka pour reprendre à sa manière l’un des arcs narratifs du manga original : le robot le plus fort du monde.

C’est ainsi que naît Pluto. Devenu un polar/thriller, plus sombre que l’œuvre originale mais empli des mêmes idées, Pluto met un peu Astro au rencard, le faisant devenir un personnage secondaire au profit de l’inspecteur robot allemand Gesicht, pourtant très peu présent dans l’œuvre originale.

URASAWA ajoute à l’histoire ses propres thèmes comme la désincarnation du mal absolu en opposition à l’humanité pour démontrer que celui-ci ne peut se contenter d’une simple définition. Il met aussi en avant les affres de la guerre et notamment le conflit Irakien survenu deux ans plus tôt et dont il se sert pour réaliser le point central de son récit.

Une histoire poignante avec une intrigue bien ficelée et une émotion toujours renouvelée, ce manga est un petit bijou de la littérature qui n’a pas a faire rougir son auteur et dont Osamu TEZUKA aurait pu être fier.

« Mont-Blanc, robot suisse défenseur de la nature adulé de tous, de même qu’un humain militant pour les droits des robots ont été assassinés. Chose étrange : sur les lieux des deux crimes, les autorités ont découvert des cornes plantées dans la tête de l’un et l’autre. Mais ces meurtres ne s’arrêtent pas là. Le mystérieux criminel semble prendre pour cible les sept robots les plus puissants du monde. Sept merveilles de technologie mais aussi armes de destruction massive qui ont chacune servi dans l’armée de maintien de la paix lors du 39e conflit d’Asie Centrale. L’inspecteur Gesicht chargé de l’enquête est l’un d’entre eux et, dans ce cadre, il est amené à voyager de pays en pays afin de les rencontrer et de les mettre en garde du danger qui les guette. »

Est-ce un hasard ou un fait exprès, mais le premier tome de Pluto est sorti en 2003, année à laquelle commençait le récit d’Astro Boy…

A voir : Metropolis

© by Madhouse / Sony Pictures Entertainment

© by Madhouse / Sony Pictures Entertainment

Adapté du manga d’Osamu TEZUKA, lui-même adapté du chef d’œuvre du rétro-futuriste allemand du même nom réalisé par Fritz Lang en 1927, Metropolis est une pièce maîtresse de l’animation japonaise.

L’histoire reprend un peu celle du film de 1927 : un cité futuriste, idéale pour les uns et infernale pour les autres, un despote voulant régner sans partage, un robot aux apparences de jeune fille,…Tezuka y a rajouté un peu de lui en y introduisant un peu de son Astro Boy : le robot, Tima, a été fabriqué à l’image de la fille morte du tyran (de la même façon qu’Astro a été fait à l’image de Tobio, le fils mort de son créateur), on y retrouve aussi l’Oncle Moustache, le maître d’école d’Astro qui, ici, joue les détectives avec son neveu Kenichi. Et il y a aussi les autres robots, tous différents et qui souhaitent vivre en harmonie avec des humains qui souvent les méprisent…

 » À Metropolis, une cité futuriste, humains et robots cohabitent, mais vivent dans des espaces bien délimités. Dans une atmosphère baignée par la musique de jazz, cette cité est le théâtre d’une enquête de police menée par un inspecteur japonais et son jeune neveu, Kenichi, au sujet d’un savant accusé de trafic d’organes, le docteur Laugthon, qui est au service de l’homme le plus puissant de la ville. Celui-ci utilise les services du savant pour créer un robot ultra-moderne, ayant l’apparence de sa défunte fille, Tima. Ce robot est la clé d’une arme secrète destinée à lui assurer la domination du monde, la Ziggurat, une haute tour à l’image de la tour de Babel, conçue pour égaler Dieu.

À la suite de l’assassinat du Dr Laugthon, Tima se retrouve un temps perdue dans la cité gigantesque, et rencontre Kenichi, avec qui elle échappe à de nombreux dangers, et dont elle souffre cruellement d’être séparée, pour accomplir son destin de domination. Kenichi ne veut pas laisser Tima se transformer en un robot froid et dominateur qui tente de détruire l’espèce humaine. »