Detroit Metal City est un manga incontournable si l’on veut parler de manga musical. Il aborde un genre assez particulier : le death metal. Je ne vais pas réinventer l’eau chaude, aussi voici le résumé.
Sôichi Negishi est un jeune garçon qui affectionne les ambiances délicates et la pop suédoise… Pourtant, comble du paradoxe, il est le chanteur-guitariste déchaîné de DMC (Detroit Metal City), un groupe de Death Metal. Rendu méconnaissable par un maquillage outrancier et provocateur à la façon du groupe Kiss, épaulé par les deux autres membres de son groupe, il écume la scène musicale indépendante tokyoïte en vociférant des imprécations démoniaques sur fond de guitares électriques tapageuses. La jeune fille dont il est secrètement amoureux, et qu’il tente de conquérir, déteste le Death Metal. Sôichi, tiraillé entre sa délicatesse naturelle et son rôle » d’empereur des ténèbres » de la musique va devoir gérer aussi habilement que possible sa double vie pour avoir une chance de séduire l’élue de son coeur. Mais la vie est compliquée et les situations équivoques se succèdent, rendant ses chances de succès plus qu’improbables…
Une fois cela dit, on pourrait s’attendre à tout mais vraiment, soyez sûrs que vous ne vous attendiez pas à ça. Avec DMC (pour les intimes), il ne faut pas lire au second mais au troisième, voire sixième degré. Difficile alors pour moi de vous en parler de manière objective car ce sont des degrés que je ne maîtrise pas. Pourtant, ce manga est considéré comme culte et avait été, en 2009, élu seinen de l’année.
Apparemment quelque chose m’échappe. Dans ce cas, il ne vous reste plus qu’à vous faire une opinion vous-même.