A voir : tous nos films du festival !

Eh oui, on peut voir et revoir certains évènements du festival.

Comme par exemple, la danse de Baxter pour la Saint Valentin. Et sur du Bach !

Si vous préférez un registre plus « informatif », la conférence-débat est pour vous !

La place du robot dans notre environnement de travail, voilà un thème qui devrait vous inspirer :

et pour finir, CPE Lyon vous entraîne dans le monde de la compétition robotique

 

Avec en prime une présentation de l’incontournable Baxter

 

A bientôt

Rika

Rika cyborg

A lire : Orbitaria

© OOI Masakazu / Shônen Gahôsha

Encore un titre que je ne connais pas ! Décidément, j’ai du retard dans mes lectures !

Ce manga se termine en 4 volumes mais apparemment, la fin a été un peu précipitée. Le dessin est prometteur mais 4 tomes pour une telle histoire, c’est un peu court, comme dirait Cyrano.

Voilà l’histoire :

Al, fan de mécanique, et ses amis sont internes dans un collège a priori tout ce qu’il y a de plus normal. Mais le jour de leur fin d’études, à peine sortis de l’établissement, ils vont faire face à la « vraie vie » et subir un processus de « sociabilisation » au terme duquel ils seront séparés en deux classes : les administrateurs et les travailleurs. Ils réalisent alors que l’enceinte dans laquelle ils étaient confinée n’était en fait qu’une infime partie d’un gigantesque robot, un « orbitaria ».

Peu à peu, ils comprennent que ce robot forme un État à lui tout seul, jadis mouvant mais aujourd’hui immobilisé. En se rebellant contre le destin qu’on lui a tracé, Al va vivre les aventures les plus périlleuses ! (manganews)

A vous de voir !

A lire : Ex-Arm

EX-ARM © 2015 by HiRock, Shin-ya Komi/SHUEISHA Inc.

Voici encore une série sur les robots. Pour tout vous avouer, je ne l’ai pas lue, à peine survolée. Assez pour vous dire que le dessin est génial mais que ce n’est pas à mettre entre toutes les mains, loin de là ! Manganews indique + de 14 ans. Mouais, passons !

« Année 2030, sur le port de Tokyo. Un groupe doté de l’« Ex-Arm » n°08, attaque la policière Minami Uezono et sa co-équipière androïde Alma, alors infiltrées dans la transaction de l’« Ex-Arm », arme inconnue. Jouant le tout pour le tout, nos deux compères vont-elles réussir à initialiser l’« Ex-Arm » n°00 qu’elles ont dérobé à leurs assaillants ?! » (manganews)

A noter qu’il s’agit d’un reboot de Ex Vita que nous ne possédons pas à Quartier Libre.

 

 

Je profite de ce post pour remercier mes stagiaires passés (et oui je suis une chibi et j’ai des stagiaires !) pour le travail qu’ils font chaque année afin que le festival puisse avoir lieu.

Comme le père Noël, j’ai des petits lutins. Merci donc spécialement en 2017 à Etienne !

A lire : Toys of War

Toys of War - couverture

© by OSHIMA Hiroyuki /

Ah non, comme le dit le titre, Toys of War est loin d’être Toy Story…en fait c’est plutôt un mélange avec Terminator. Ici les jouets bougent et parlent tout seuls mais c’est seulement parce que les humains les ont rendus tellement intelligents qu’ils ont décidés de dominer le monde et de faire des humains leurs esclaves

« Dans un futur proche, les jouets ont été dotées d’une intelligence artificielle. Mais les choses ne se passent pas comme prévu… Les jouets se révoltent. La guerre entre les humains et les jouets s’engage… Quelques années plus tard, les jouets ont gagné la partie. Ils ne gardent les enfants humains que pour « élever » les jouets fraîchement sortis des chaines de montage. Car la guerre n’est pas finie… Les jouets se combattent entre anciennes marques. Le combat est permanent. La quête s’annonce pleine de sueur, de larmes et de sang… » (manga news)

Pas très joyeux…mais cela montre finalement que les jouets sont devenus tellement humains qu’ils font exactement comme nous : dominer, détruire et tuer…

Petite particularité de ce manga : il est écrit par des auteurs Japonais…en France. Et oui, Hiroyuki Ôshima et Gôtsuo Hage, traumatisés par les éditeurs japonais ont décidé de venir travailler ici, en France et pour la France.

Dernière minute : le projet était beau mais il a été abandonné au premier tome, dommage …  et nouveau grincement de dents pour moi ! A noter que Gôtsuo Hage est en fait … français ! (et oui c’est un pseudo)

A lire : Astro Boy – La légende du chevalier Azur

AOKISHI TETSUWAN ATOM © 2009 by Akira Himekawa / TEZUKA PRODUCTIONS

AOKISHI TETSUWAN ATOM © 2009 by Akira Himekawa / TEZUKA PRODUCTIONS

Créé pour fêter les 50 ans d’Astro, ce manga est un hommage à Osamu Tezuka et à ses personnages.

Outre le jeune Astro (le nom n’a pas été traduit, il reprend donc son nom japonais, Atom), le manga reprend un personnage peu vu dans l’univers d’Astro boy, celui du Chevalier Azur, robot vêtu d’une armure bleue qui se bat contre les humains pour que les robots deviennent indépendants et fondent leur propre ville : Robotania.

« Dans le futur, la robotique va considérablement aider les humains à se défaire des tâches les plus fastidieuses. Mais plus la technologie évolue, et plus les robots prennent eux-mêmes conscience de leur condition. Il ne faut alors qu’un pas pour qu’ils se révoltent contre leurs créateurs. Ce pas est franchi quand les humains, effrayé par cette prise de conscience des machines, décident d’anéantir les robots trop intelligents et proches des humains. Une guerre éclate alors. Mais au milieu, il y a Tobio, un jeune garçon qui est dépité par la situation… Jusqu’au jour où il découvre qu’il est lui-même un robot… »

Et toujours les mêmes interrogations : qu’est-ce que c’est être « humain » ? Les robots peuvent-ils ressentir nos sentiments ?

A lire : Pluto

PLUTO © by Naoki URASAWA / Studio Nuts, Osamu TEZUKA, Takashi NAGASAKI, Tezuka Productions

PLUTO © by Naoki URASAWA / Studio Nuts, Osamu TEZUKA, Takashi NAGASAKI, Tezuka Productions

Anoki URASAWA a grandi avec, pour héros Astro, le petit robot. C’est fort de son talent et de ses succès précédents comme Monsters ou 20th Century Boys qu’il approche Makoto TEZUKA, réalisateur et protecteur de l’œuvre de son père Osamu Tezuka pour reprendre à sa manière l’un des arcs narratifs du manga original : le robot le plus fort du monde.

C’est ainsi que naît Pluto. Devenu un polar/thriller, plus sombre que l’œuvre originale mais empli des mêmes idées, Pluto met un peu Astro au rencard, le faisant devenir un personnage secondaire au profit de l’inspecteur robot allemand Gesicht, pourtant très peu présent dans l’œuvre originale.

URASAWA ajoute à l’histoire ses propres thèmes comme la désincarnation du mal absolu en opposition à l’humanité pour démontrer que celui-ci ne peut se contenter d’une simple définition. Il met aussi en avant les affres de la guerre et notamment le conflit Irakien survenu deux ans plus tôt et dont il se sert pour réaliser le point central de son récit.

Une histoire poignante avec une intrigue bien ficelée et une émotion toujours renouvelée, ce manga est un petit bijou de la littérature qui n’a pas a faire rougir son auteur et dont Osamu TEZUKA aurait pu être fier.

« Mont-Blanc, robot suisse défenseur de la nature adulé de tous, de même qu’un humain militant pour les droits des robots ont été assassinés. Chose étrange : sur les lieux des deux crimes, les autorités ont découvert des cornes plantées dans la tête de l’un et l’autre. Mais ces meurtres ne s’arrêtent pas là. Le mystérieux criminel semble prendre pour cible les sept robots les plus puissants du monde. Sept merveilles de technologie mais aussi armes de destruction massive qui ont chacune servi dans l’armée de maintien de la paix lors du 39e conflit d’Asie Centrale. L’inspecteur Gesicht chargé de l’enquête est l’un d’entre eux et, dans ce cadre, il est amené à voyager de pays en pays afin de les rencontrer et de les mettre en garde du danger qui les guette. »

Est-ce un hasard ou un fait exprès, mais le premier tome de Pluto est sorti en 2003, année à laquelle commençait le récit d’Astro Boy…

A voir : Metropolis

© by Madhouse / Sony Pictures Entertainment

© by Madhouse / Sony Pictures Entertainment

Adapté du manga d’Osamu TEZUKA, lui-même adapté du chef d’œuvre du rétro-futuriste allemand du même nom réalisé par Fritz Lang en 1927, Metropolis est une pièce maîtresse de l’animation japonaise.

L’histoire reprend un peu celle du film de 1927 : un cité futuriste, idéale pour les uns et infernale pour les autres, un despote voulant régner sans partage, un robot aux apparences de jeune fille,…Tezuka y a rajouté un peu de lui en y introduisant un peu de son Astro Boy : le robot, Tima, a été fabriqué à l’image de la fille morte du tyran (de la même façon qu’Astro a été fait à l’image de Tobio, le fils mort de son créateur), on y retrouve aussi l’Oncle Moustache, le maître d’école d’Astro qui, ici, joue les détectives avec son neveu Kenichi. Et il y a aussi les autres robots, tous différents et qui souhaitent vivre en harmonie avec des humains qui souvent les méprisent…

 » À Metropolis, une cité futuriste, humains et robots cohabitent, mais vivent dans des espaces bien délimités. Dans une atmosphère baignée par la musique de jazz, cette cité est le théâtre d’une enquête de police menée par un inspecteur japonais et son jeune neveu, Kenichi, au sujet d’un savant accusé de trafic d’organes, le docteur Laugthon, qui est au service de l’homme le plus puissant de la ville. Celui-ci utilise les services du savant pour créer un robot ultra-moderne, ayant l’apparence de sa défunte fille, Tima. Ce robot est la clé d’une arme secrète destinée à lui assurer la domination du monde, la Ziggurat, une haute tour à l’image de la tour de Babel, conçue pour égaler Dieu.

À la suite de l’assassinat du Dr Laugthon, Tima se retrouve un temps perdue dans la cité gigantesque, et rencontre Kenichi, avec qui elle échappe à de nombreux dangers, et dont elle souffre cruellement d’être séparée, pour accomplir son destin de domination. Kenichi ne veut pas laisser Tima se transformer en un robot froid et dominateur qui tente de détruire l’espèce humaine. »

A Lire : Angelic Layer

ANGELIC LAYER © 1999 CLAMP / KADOKAWA SHOTEN Publishing Co.

ANGELIC LAYER © 1999 CLAMP / KADOKAWA SHOTEN Publishing Co.

Et encore un manga de CLAMP ! Le collectif n’est pas inactif !! Antérieur à Chobits, il fait partie de leurs premiers travaux.

Ce qui m’amène à lancer un petit jeu !! Comme à leur habitude, les CLAMP ont repris un ou deux personnage de cette œuvre pour le mettre dans une autre de leurs œuvres. Cette œuvre est…*roulements de tambours*…Chobits !!! Maintenant si vous arrivez à retrouver les deux personnages que l’on retrouve dans les deux séries vous serez forts (attention, je n’ai jamais dit que c’était des personnages principaux).

Quant à l’histoire, en voici le pitch : « Misaki Suzuhara est une collégienne qui vient vivre à Tokyo chez sa tante. À peine descendue du train, elle assiste à un combat entre des anges, poupées robotiques conçues et commandées par la pensée pour entrer dans des combats publics. Séduite par ce jeu, et aidée par le mystérieux savant Icchan, elle investit dans les accessoires nécessaires à ce jeu, et rentre dans le monde d’Angelic Layer. »

Extension de notre héroïne, Hikaru, l’ange de Misaki, va montrer au monde que c’est bien aussi d’être petit !!!

A voir : Mahoromatic

© by GAINAX / Kaze

© by GAINAX / Kaze

Vaisselle, cuisine, ménage, lessive, repassage,…quelles corvées !

Heureusement Mahoro le robot servante est là. Avec sa gentillesse et sa dévotion, elle entre dans la vie du jeune Suguru Misato et s’occupe de lui.

Mais Mahoro n’est pas un simple robot ménager. C’est une androïde d’élite, l’arme ultime qui a servi lors de la grande guerre opposant les humains à une invasion extra-terrestre. En récompense des services rendus à l’humanité, Mahoro se voit proposer une reconversion dans le civil. Elle est ainsi reprogrammée dans une version allégée et a la possibilité d’occuper les 398 jours de fonctionnement qui lui restent comme bon lui semble.

Son choix de devenir gouvernante de Suguru a surpris tout le monde Mais c’est pour elle un devoir de s’occuper de ce jeune orphelin dont le père est son créateur.

Entre copains de classes déjantés et professeur amoureuse, Mahoro va veiller à ce qu’il n’arrive rien à son protégé. Mais son passé guerrier resurgit au moment où elle l’attend le moins…

Un manga à la fois touchant et drôle, Mahoro le robot de combat à la retraite nous entraîne dans ses aventures complètements dingues pour notre plus grand plaisir.

A Lire : Goldorak

© by OTA Gosaku / Akita Shoten

© by OTA Gosaku / Akita Shoten

Fulguro Poing !!!

Ce cri qui résonne dans notre mémoire (surtout si vous êtes né dans les années 70), c’est celui d’Actarus, le pilote du vaisseau/robot Goldorak.

« Obligé de fuir sa planète d’origine détruite par les forces maléfiques de Véga, le prince d’Euphor arrive sur la planète terre à bord de Goldorak, un des plus puissants robots de l’univers. Il est recueilli par le professeur Procyon qui en fait son fils adoptif et le renomme Actarus. Malheureusement, les forces de Véga arrivent elles aussi sur terre et Actarus n’a donc d’autre choix que de les combattre avec l’aide d’Alcor, le mythique pilote de Mazinger Z ! »

Phénomène de son époque, Goldorak est l’un des premiers robots géant à faire son apparition en France. S’il n’a pas été LE tout premier, il est, en tout cas, le plus connu.

Il inaugure le genre méchas, ces mangas où de valeureux humains pilotent des robots géants (les méchas, donc) afin de sauver l’humanité. Cela demeure assez manichéen, surtout dans Goldorak où les ennemis, les gens de Véga, sont une société militaire froide et cruelle (ça semble être de naissance) dangereuse et mauvaise pour toute civilisation. Beaucoup ont vu dans ces forces un rappel du nazisme et du fascisme. Au contraire, les héros sont généralement des êtres vertueux animés de nobles intentions.

Malgré la volonté de recherche et de glorification de puissance technologique que l’on retrouve dans la culture japonaise des années 70, le groupe de protagonistes repose sur des valeurs « saines » (et très japonaises) de respect des anciens représentés dans le manga par le professeur Procyon.

Les héros à la fois jeunes et vulnérables, puissants et combatifs attirent les plus jeunes (qui sont la cible de ce manga) qui peuvent s’identifier à eux.

Bon, il est temps de se quitter : AstéroHache !