
© by Madhouse / Sony Pictures Entertainment
Adapté du manga d’Osamu TEZUKA, lui-même adapté du chef d’œuvre du rétro-futuriste allemand du même nom réalisé par Fritz Lang en 1927, Metropolis est une pièce maîtresse de l’animation japonaise.
L’histoire reprend un peu celle du film de 1927 : un cité futuriste, idéale pour les uns et infernale pour les autres, un despote voulant régner sans partage, un robot aux apparences de jeune fille,…Tezuka y a rajouté un peu de lui en y introduisant un peu de son Astro Boy : le robot, Tima, a été fabriqué à l’image de la fille morte du tyran (de la même façon qu’Astro a été fait à l’image de Tobio, le fils mort de son créateur), on y retrouve aussi l’Oncle Moustache, le maître d’école d’Astro qui, ici, joue les détectives avec son neveu Kenichi. Et il y a aussi les autres robots, tous différents et qui souhaitent vivre en harmonie avec des humains qui souvent les méprisent…
» À Metropolis, une cité futuriste, humains et robots cohabitent, mais vivent dans des espaces bien délimités. Dans une atmosphère baignée par la musique de jazz, cette cité est le théâtre d’une enquête de police menée par un inspecteur japonais et son jeune neveu, Kenichi, au sujet d’un savant accusé de trafic d’organes, le docteur Laugthon, qui est au service de l’homme le plus puissant de la ville. Celui-ci utilise les services du savant pour créer un robot ultra-moderne, ayant l’apparence de sa défunte fille, Tima. Ce robot est la clé d’une arme secrète destinée à lui assurer la domination du monde, la Ziggurat, une haute tour à l’image de la tour de Babel, conçue pour égaler Dieu.
À la suite de l’assassinat du Dr Laugthon, Tima se retrouve un temps perdue dans la cité gigantesque, et rencontre Kenichi, avec qui elle échappe à de nombreux dangers, et dont elle souffre cruellement d’être séparée, pour accomplir son destin de domination. Kenichi ne veut pas laisser Tima se transformer en un robot froid et dominateur qui tente de détruire l’espèce humaine. »