A voir : The prince of tennis

© by J.C. Staff / Mabell

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Il m’énerve ce Ryoma Echizen, d’ailleurs il énerve beaucoup de monde avec sa façon de regarder les autres sous la visière de sa casquette.

Il est tellement supérieur qu’on a du mal à le trouver attachant, jusqu’à ce qu’on découvre que le  fameux :  mada mada dane (t’en es encore loin)  qu’il lance à ses adversaires malheureux est une phrase de son père qu’il entend quotidiennement.

Une série intéressante même pour ceux qui détestent pratiquer ou même regarder un match de tennis et j’en sais quelque chose.

 http://www.manga-news.com/index.php/video/dvd/The-Prince-of-Tennis

 

A lire : Happy !

HAPPY! by Naoki URASAWA © 2004 Naoki URASAWA/Shogakukan Inc.

C’est un manga d’Urasawa, connu en France pour 20th century boys, Monster et bien sûr, Pluto, voilà un premier atout. Ensuite c’est une série terminée (15 tomes) et donc une histoire maîtrisée avec une VRAIE fin. Alors oui, on suit avec intérêt les aventures TRÈS mouvementées de Miyuki et tout le mal qu’elle se donne pour gagner suffisamment d’argent et ne pas se retrouver sur le trottoir. Mais il faut avouer que malgré sa détermination et son courage cette jeune femme si intègre et pure finit par lasser car tant de malchance, c’est un peu excessif!

Car elle cumule les malheurs cette pauvre Miyuki : des parents morts à cause de l’immense crétinerie du frère, qui s’enfuit lui laissant toutes ses dettes (mais elle ne lui en veut pas, non, elle n’est pas comme ça Miyuki !), les yakusas, les mesquineries de ses équipières, du propriétaire de son appartement, de ses rivales…mais j’arrête là sinon je n’aurais pas de place pour la suite. Autant le dire, les malheurs de Candy (pour ceux qui ne sont pas nés dans les années 80, voir sur le net) à côté, c’est peanuts ! Voilà un manga palpitant mais aussi irritant par la montagne de coups du sort qui s’abat sur l’héroïne.

On espère donc un   HAPPY ! end, après tant de galères, c’est le moins que l’auteur puisse faire, non ?

A retrouver dans Quartier Libre à partir du 18 février